Généralités

Avant de parler DES designs, il faut parler DU design, et de ce qui en est transcendentalement essentiel (sans aller jusqu'à la critique de la raison pure non plus )

Vous dire qu'il y a une seule bonne façon de faire serait stupide.
De tout les arguments que j'aie trouvé, les suivants sont les plus probants :

Primo, les milieux d'origine, la terre d'où l'on part, le climat, l'altitude, le dénivelé, les habitants... Sont différents, et entrainent des problématiques différentes. De là, les travaux seront différents, les actions à mener différentes, les variétés différentes, etc... et l'impact final différa, même si les buts sont identiques.

Secundo, les buts différent ! On est humains, avec des habitus différents, et prétendre qu'on aspire tous à la même vie, à manger du raisin et de la salade, ce serait mentir, et y tendre une folie. Certains préfèreront protéger un milieu humide, d'autres construire une maison autosuffisante, certains sont végétariens, d'autres végétaliens ou omnivores, quand d'autres seront piscivores mais pas carnivores, etc... La multiplicité des habitus est une nécessité biologique, les prémices de la diversification  génétique. Avant qu'un passereau s'adapte à un milieu différemment d'un passereau qui vit dans un autre milieu, ils doivent vivre des vies différentes l'un de l'autre, dans d'autres milieux (la magie de la totologie ). Les animaux on tous une personnalité, nous aussi, et peut-être les plantes avec, qui sait.

Tertio, la diversification, en tant que fonction vitale de tout être vivant, hormis une ou deux amibes (je grossis le trait). Vous, vos topinambours, votre chat (non-stérilisé),vous n'y pourrez rien, avec le temps, évolueront.
Voyez la variété de salades que Franck Miller à créées,  vous comprendrez de quoi je parle. En une vie d'homme, vous pouvez constater cette évolution. Elle adviendra, que vous le vouliez ou non, et même avec toutes les mesures contrôle possible, je doute qu'il soit possible d'enrayer ça à l'échelle de tout les êtres d'une parcelle. Ou alors vous êtes un Dalek. Ce qui est cool, mais pas top. Pour info, Monsanto s'est foirée dans l'entreprise, puisque des milliers d'hectares (pas un ou deux, des milliers, soit quelques millions d'individus) ont été envahis d'amarante, une plante que les romains trouvaient assez intéréssante pour la graver partout, de par sa résistance pugnace.

Impossible aussi de ne pas prendre en compte les besoins du vivant. Ce qui implique gestion, à minima, de l'eau, de l'espace, de la "nourriture"/des ressources, de la chaleur, du taux de CO2, la conductivité du sol, de sa structure, de sa structure, ect...
Ce que j'essaye d'expliquer, c'est l'intérêt évident d'un inventaire préliminaire complet à toute terraformation et modification du système existant.
C'est quelque chose que vous ferez en cherchant un terrain, en "trouvant un endroit sympa", version ultra-rationalisée.
Damien, du jardin du grand jas et de l'association de la graine indocile, conseille de passer à minima un an à observer son terrain, à le comprendre. Dit avec mes mots, à inventorier et décrire le système.

C'est tout ce qu'il y a a dire sur les généralités du design.
Inventoriez l'existant, décrivez le système existant, posez les objectifs principaux en terme d'évolution et non de finalités, et gardez en tête les moyens disponibles et souhaités d'arriver à vos fins.

Quelques exemples de designs de cultures :
La monoculture intensive
Les vignobles biodynamiques en terrasses de la suisse
Les potagers permacultivés
Les jardins partagés et socio-éducatifs de l'assoc "les jardins des ajoncs"
Le jardin-forêt de Philip Forrer
Les champs de reproduction variétale de kokopelli
ETC...