Les arbres ornementaux à fruits comestibles de Mr.Léa

Merci donc à Mr. Frederic Léa pour cette liste de plantes dont on ne s'attend pas à recueillir des fruits comestibles

Étymologie : Le nom de genre vient du grec « rhous » qui désigne déjà le genre et de « typha » qui désigne la massette faisant référence à la fructification.
Autres noms communs : Sumac amarante, Sumac à queue de renard, vinaigrier.
Famille : Anacardiacées.

Type de végétal : Arbre dioïque très étalé à cime arrondi, au fil du temps port érigé en forme de parasol, assez clairsemé. Branches tortueuses poussant de façon anarchique. Les jeunes tiges sont brun-rosées et veloutées puis elles se lignifient avec l’âge. Ecorce clair, lisse puis craquelée en plaques.
Forte tendance drageonnante.
Taille maxi : 8 m.

Floraison : Fin juin, début juillet. Les fleurs femelles sont en panicules pyramidales  (denses thyrses de 10 à 20 cm) duveteuses et compactes de couleur verdâtre. Les fleurs mâles, vert clair duveteux, sont plus petites et clairsemées.

Feuillage : Caduc. Grandes feuilles (20 à 40 cm) composées et imparipennées, folioles (de 11 à 31) dentées et lancéolées (6 à 12 cm) vert acide à vert franc, virant au jaune puis à l’orange rouge pour finir couleur fauve. Ces folioles sont groupées par une à trois dizaines. Bourgeons vert jade veloutés.

Origine : Virginie et est de l’Amérique du Nord (lisière de forêt).

Culture : Soleil, à l’abri des vents (ramure cassante).
pH : tous types de sol mais frais, drainé et plutôt riche,
T° mini : - 20°C. Résiste à la pollution atmosphérique.

Maladies / Parasites : maladie du corail (due à Nectria cinnabarina), verticilliose.



Les fleurs femelles donnent de gros agglomérats de fruits velus, dressés en forme de pointe de lance, dès l’automne. Les fruits ronds (ou aplatis) sont des drupes rouge brique à rouge amarante garnies de poils longs et nombreux. Ils forment des capitules fructifères en fuseau rappelant la fructification de l’amarante queue de renard et persistent dans l’arbre tout l’hiver.
Ils ont un goût acide (d’où le nom de vinaigrier) et sont riches en tanins et en vitamines C.
Les fruits permettent de fabriquer une sorte de limonade rose par macération ou décoction. La boisson résultante est acide à cause de l’acide malique contenue dans les poils du fruit.

Il faut faire attention au risque d’allergie au contact des feuilles lors de la cueillette. Effectivement, ces dernières comme la sève et la racine contiennent un latex irritant et allergisant.

Autre sumac intéressant : Rhus coriaria.

Étymologie : Le nom de genre vient du grec « taxos » qui désigne l’if, en latin « texo »  signifie je tisse, à cause de l’écorce fibreuse jadis utilisé pour des tissus grossiers. Nom spécifique : du latin « baccatus » pour baies.
Autres noms communs : if à baies, ifreteau.
Famille : Taxacées

Type de végétal : Conifère persistant dioïque de grande longévité au port pyramidal lorsqu’il est jeune et à ramification basse. Ecorce brun rougeâtre virant au gris-brun en vieillissant, se desquamant en petites écailles.
Taille maxi : 15 m.
Floraison : Mars-avril. Les fleurs mâles en chatons jaunes en forme d’écus situées sous les rameaux et les femelles vertes en forme de bourgeons ovoïdes et bractées écailleuses en cime sur les rameaux.
Feuillage : Coriace, vert sombre brillant sur le dessus, au revers plus pâle d’un vert jaunâtre. Sur des rameaux verts disposées en spirale, minuscules feuilles (2-3 cm) falciformes, aciculaire, aplaties à nervure centrale saillante et légèrement acuminées. Aiguilles groupées de 2 à 5.

Origine : Afrique du nord, Europe.
Culture : Toute exposition.
pH : tous types de sol mais plutôt calcaire et humide, T° mini : - 40°C. Supporte pollution atmosphérique.
Maladies / Parasites : tordeuse de l’if (chenille de lépidoptères), cochenilles à carapace de l’if, galle de l’if (larves de petits moucherons).



Les fruits (1,5 à 2 cm) sont des petites arilles qui arrivent à maturité en septembre-octobre. La cupule charnue vire au rouge clair brillant. La graine apparente partiellement est très toxique. Les arilles sont convoités par les oiseaux qui ne digèrent pas les graines.

Toutes les parties de l’if sont extrêmement toxiques, sauf l’arille !
Pour toute consommation, il faut donc séparer la graine toxique de la pulpe de chaque fruit.

Crue, elle est sucrée et gélatineuse. En cuisine, on utilise la partie charnue en gelée.

Étymologie : Le genre est dédié au botaniste horticulteur américain Bernard M’Mahon (1775-1816). Aquifolium signifie littéralement « à feuille épineuse » (de folium : feuille et acus :aiguille).

Autres noms communs : Mahonie, Berberis aquifolium, vigne de l’Orégon
Famille : Berberidacées

Type de végétal : Arbuste buissonnant dressé à l’écorce grise et brune et à rhizome traçant.
Taille maxi : 2 m.
Floraison : En mars, avril longue floraison jaune vif parfumée, nectarifère. En bouquets terminaux, panicules (5 à 8 cm) de petites fleurs hermaphrodites à double rang de pétales arrondis en racèmes denses.
Feuillage : feuilles persistantes, coriaces de couleur vert foncé, brillant, virant au rouge pourpre en automne. Grandes feuilles alternes, imparipennées à 5-9 folioles très découpées, pourvues de dents épineuses. Le jeune feuillage est rougeâtre.


Origine : Ouest de l’Amérique du nord.
Culture : Mi-ombre,
pH : tous types de sol, substrat léger et riche
T° mini : - 20°C.

Maladies / Parasites : Rouille, oïdium, mildiou, mineuse du houx, pucerons.


Les fruits sont des baies globuleuses d’un bleu – noir pruiné et apparaissent dès le début de l’été. On peut les ramasser fin août – septembre.

Aux Etats-Unis, on confectionne avec les baies des gelées et des pâtes de fruits (acide, un peu amère et parfumée).Le goût est proche de celui du cassis.

 Il faut enlever les graines à cause de la toxicité des alcaloïdes qu’elles contiennent. Crues, les baies sont acides, aigres et amères et ne sont pas comestibles.

Le Mahonia est la fleur officielle de l’état d’Oregon où il est appelé « vigne de l’Orégon » car les premiers colons faisaient une sorte de vin avec ses baies. On peut également en faire une liqueur.


Autres parties utilisées : racine (teinture jaune).

Étymologie : « Morus » vient du latin où il désigne déjà le genre, et « nigra » pour la couleur noir des fruits.  . 
Autres noms communs : Mûrier noir du Moyen Orient
Famille : Moracées

Type de végétal : Arbre monoïque au tronc assez court à l’écorce grisâtre crevassée. Les jeunes rameaux sont légèrement pubescents puis glabres, la ramure est noueuse et tortueuse. Port étalé, irrégulier.
Taille maxi : 20 m.
Floraison : Milieu printemps. A l’aisselle des feuilles, courts chatons vert jaunâtre cylindriques formés de minuscules fleurs. Les femelles auront l’enveloppe florale qui va progressivement devenir charnues (subspériques).
Feuillage : Caduc. Vert foncé, glabre ou légèrement pubescent au revers et rugueux. Grandes feuilles (15 cm) alternes, ovales et cordées à marge dentelée. Les feuilles renferment un suc laiteaux (caractéristiques des Moracées)

Origine : Moyen-Orient et Asie centrale (Arménie, nord Iran, Liban, Syrie, Turquie, sud Caucase)  
Culture : Soleil ou mi-ombre
pH : tous types de sol mais préférence sol calcaire, bien drainé
T° mini : - 20°C. Supporte la pollution atmosphérique

Maladies / Parasites : cochenilles



Les fruits (2,5 cm) sont des drupes presque sessiles, ovoïdes arrivant à maturité à la fin de l’été et sont rouge-noirâtre. Elles sont convoitées par les oiseaux. Les fruits sont très tachant et fragiles : ils doivent être consommés le jour même car ils sont rapidement périssables.
Le fruit est très acide avant maturité mais par la suite, il devient sucré et légèrement acidulé. Il se consomme volontiers frais.
Cultivé depuis l’Antiquité sur le pourtour du bassin méditerranéen, et toujours actuellement au Moyen-Orient (Iran, Syrie, Liban, Israël) ou en Europe centrale, les fruits comestibles sont recherchés pour confectionner gelée et confiture, sirop, vin, liqueur, vinaigre. On les prépare également séchés comme en Iran ou au Pakistan. Le jus sert également de colorant alimentaire (pour le vin par exemple). La mûre est riche en vitamines B, C, PP, pectine et sels minéraux.


Autres parties utilisées : feuilles (pour nourrir les vers à soie même si le mûrier blanc est privilégié)

Étymologie : Le nom de genre vient du grec « dios » qui signifie dieu, divin et de « puros » fruit, graine en raison de la bonne comestibilité des fruits.
Autres noms communs : Kaki de Chine.
Famille : Ebenacées

Type de végétal : Arbre monoïque largement étalé au tronc assez court à l’écorce gris pâle à brun creusée en petits blocs rectangulaires caractéristiques se desquamant en vieillissant.
Taille maxi : 12 m.

Floraison : En été. Petites fleurs blanc-crème (1,5 cm) en cime nectarifères enchâssées dans un calice tomenteux, persistant à 4 lobes foliacés. Corolle campanulée, pourvue d’un très court pédoncule. Les fleurs, 3-4 cm, sont munies de 4 pétales soudés récurvés et s’épanouissent sur les jeunes pousses de l’année. Elles peuvent être, sur le même arbre, de trois types : hermaphrodites, mâles ou femelles. Les femelles sont un plus grandes que les mâles qui sont généralement regroupés par 2 ou 3.
Feuillage : Caduc, coriace, brillant, vert foncé virant au jaune puis au rouge en automne. Grandes feuilles (15 cm), ovales acuminée à nervures marquées et plus claires et pubescent sur le revers.

Origine : Au centre de la Chine, dans les forêts primaires et secondaires entre 1000 et 1200 m.
Culture : Soleil, à l’abri des vents.
pH : tous types de sol mais humide
T° mini : - 15°C.

Maladies / Parasites : cochenilles, galle du collet (bactérie Agrobacterium tumefaciens), rouille, mouche des fruits (Ceratis capitata).



Les fruits (7 à 7,5 cm) ovoïdes et globuleux, enchâssés dans le calice, sont des baies nommées kakis. Mûrs, ils ont la peau pruineuse jaune-orangé voir rougeâtre. Ils ont l’apparence d’une tomate orange. Ils se récoltent après les premières gelées, et se consomment très mûrs presque blets ainsi ils sont moins astringents (à cause des tanins) et plus sucrés. La pulpe douce est légèrement fibreuse et juteuse et contient des graines brunes ovales et plates disposées en étoile.
Le goût rappelle celui de l’abricot et la chair celle de la datte. On peut donc le consommer frais ou préparer cuit, en confiture et en dessert. Il peut aussi être séché à l’instar des figues.

Étymologie : Le nom de genre viendrait du sanskrit « corissa » qui désigne une espèce du genre et du grec « makros» pour long et « karpos » pour fruit.
Autres noms communs : Carissa à gros fruits, « amantugala » (langue zoulou).
Famille : Apocynacées.

Type de végétal : Arbuste très ramifié buissonnant, dense, dressé et étalé. Il est chargé d’épines (1 à 3 cm) bifides (en forme de cornes de buffle), acérées, grisâtres, solitaires ou regroupées par deux ou trois sur des courtes tiges axillaires. Ecorce brun foncé liégeuse avec des stries fibreuses orangées.
Taille maxi : 10 m.

Floraison : De mai à septembre, superbe floraison ressemblant à celle du jasmin, au parfum très agréable plus développée la nuit afin d’attirer les insectes pollinisateurs. Petites fleurs (3 cm) hermaphrodites blanc pur en cyme nectarifère (6 à 12 fleurs). Elles sont tubulaires à corolle étoilée à 5 lobes. Les bourgeons floraux effilés sont vrillés vers la droite.
Feuillage : Persistant, coriace, épais, vert foncé soutenu, brillant sur le dessus et au revers plus clair et mat. Nervure centrale plus claire et marquée. Sur des tiges vertes contenant une sève laiteuse blanche irritante, des petites feuilles simples (6 cm), opposées, acuminées ovales elliptiques sont pourvues d’un large et court pétiole.

Origine : Sud de l’Afrique, Afrique du Sud, province du Natal et Mozambique.
Culture : Soleil.
pH : tous types de sol mais plutôt argileux et sabloneux, drainant, plutôt riche et frais.
T° mini : - 7°C. Adapté aux vents, aux embruns et à la sécheresse.

Maladies / Parasites : Aucun mais un substrat asphyxiant peut lui être fatal.


Les fruits charnus, lisses, ovales-oblongs de 4 à 6 cm sont légèrement pointus et d’un rouge magenta lorsqu’ils sont mûrs. C’est à ce moment là qu’ils sont comestibles. Au centre des fruits, on trouve souvent quatre petites graines plates, brunes et toxiques.
Hors de sa zone d’origine, la pollinisation est assez aléatoire, faute d’insectes pollinisateurs adaptés, à défaut elle s’effectue manuellement.
La chair rose est très juteuse à saveur douce, sucré , acidulé, rafraîchissant et très riche en vitamines C, mais exsudant un peu de latex. Ils se mangent crues mais localement ils confectionnent d’excellentes confitures, gelées ou tartes.

Étymologie : Le nom de genre vient du latin où il désigne le prunier et de « tomentosa » pour tomenteux : recouvert de poils épais ou d’un duvet de poils fins donnant une impression feutrée.
Autres noms communs : Cerisier de Mandchourie, cerisier du Canada, ragoumier, minel du Canada, cerisier de Nankin, cerisier tomenteux à fleurs.
Famille : Rosacées.

Type de végétal : Arbuste  dense, touffu, buissonnant, de forme irrégulière et à rameaux tomenteux. L’écorce est glabre et noir cuivré.
Taille maxi : 4 m.

Floraison : De mars à avril. Petites fleurs (1,5 à 2 cm) hermaphrodites blanc rosé disposées en grappe sur des pédicelles écarlates. 5 pétales et calice écarlate, s’ouvrant avec ou avant les feuilles au printemps.
Feuillage : Caduc, vert foncé, rugueux, pubescent dessus et tomenteuse dessous. Feuilles alternes (2 à 7 cm), de forme ovale, acuminées à marge irrégulière dentelée avec pétiole à nectaires (tissus sécréteurs de nectar).

Origine : Nord et ouest de la Chine, Tibet, Corée, Mongolie, nord de l’Inde.
Culture : Soleil.
pH : tous types de sol mais plutôt acide et drainé.
T° mini : - 30°C. Adapté à la sécheresse mais sensible aux vents.

Maladies / Parasites : moniliose (Monilia taxa, dessèchement des bouquets et chancres sur rameaux), criblure (Coryneum bejerinckii, formation de tâches circulaires brunâtres sur feuilles et rameaux), cochenilles, pucerons, nodule noir, botrytis.


Le ragouminier est largement cultivée dans toute l'Asie orientale pour ses fleurs et ses fruits.
Le fruit (5-12 mm) est une drupe. Elle se présente sans pédoncule. Elle est acidulée et relativement savoureuse : elle peut être consommée crue ou cuite. Elle se cuisine comme la cerise, en jus de fruit, confiture, vin et vinaigre.

Azerolier (Crataegus azarolus)
Étymologie : Le nom de genre vient du grec « kratos » qui signifie dur, faisant référence à son bois recherché pour la marqueterie et le tournage et du mot arabe « az-zou’roûr » qui désigne le fuit.
Autres noms communs : pommette, acerolier, argeroliès, épine d’Espagne, aubépine du midi, néflier de Naples.
Famille : Rosacées

Type de végétal : Arbre monoïque légèrement épineux au port érigé et arrondi, compact à ramification tomenteuse. Ecorce grisâtre craquelée avec le temps. Les jeunes rameaux sont légèrement pubescents puis glabres, la ramure est noueuse et tortueuse.
Taille maxi : 10 m.

Floraison : Avril - Mai. Petites fleurs blanches, légèrement rosées, hermaphrodites, parfumées et nectarifères, regroupées en corymbes. Les fleurs portées par un pédoncule duveteux ont 5 pétales, 20 étamines et deux styles.
Feuillage : Caduc. Vert clair, au revers vert grisâtre. Feuilles alternes, de forme triangulaire, rappelant les pattes d’oies, entières à la base puis divisées à 3 parfois 5 lobes dentés.

Origine : Sud Europe (Chypre, Malte, Majorque, Sicile), Afrique du nord, Asie mineure.
Culture : Soleil,
pH : tous types de sol,
T° mini : - 20°C. Supporte la pollution atmosphérique et la sécheresse.

Maladies / Parasites : rouille, oïdium, tavelure du pommier, feu bactérien), pucerons







Son fruit est une cénelle ovoïde de 2-4 cm, rouge vermillon à jaune, contenant 1 à 3 noyaux, nommé azérole. Il possède un goût agréable (parfumé et acidulé) qui rappelle parfois la pomme (cru) et la prune (une fois cuit). L’azerole ne doit pas être confondu avec l’acerola (pecerise-pays en Guyane de l’acérolier). Contrairement aux cenelles des autres aubépines, elles-mêmes comestibles, mais farineuses, insipides et petites, les azéroles sont deux fois plus grosses et sont juteuses.
Les azéroles (ou pommettes), mûres en mi-septembre, et convoitées par les oiseaux, sont utilisées généralement dans la confection de jus, gelées et confitures. On peut également incorporer sa pulpe dans les gâteaux : elle est très riche en vitamines A et C, bioflavonoïdes.
Un arbre adulte peut produire jusqu’à 25 kg de fruits par an. En Italie et en Espagne, on trouve encore des azeroles sur certains marchés vers le mois d’Octobre.

Étymologie : Le genre Chaenomeles vient du grec « chaïnen » qui signifie s’ouvrir, se fendre et de « mêlea » qui désigne la pomme parce que l’on croyait que ses fruits s’ouvraient à maturité. « japonica »  pour son origine japonaise. 
Autres noms communs :
Famille : Rosacées

Type de végétal : Arbuste épineux émettant des rejets. En touffe compacte, dense et évasée. étalé et très ramifié.
Taille maxi : 2 m.

Floraison : A la fin de l’hiver, début du printemps sur le vieux bois, avant l’apparition des feuilles. Bouquets de 3 à 4 petites fleurs rouge orangé en coupe à 5 pétales arrondis très étroits à la base. Nombreuses étamines autour de styles soudés.
Feuillage : Caduc, vert acide au printemps puis vert moyen, marge crénelée et nervure médiane plus claire. Les petites feuilles alternes, lancéolées (3 à 15 cm) pourvues d’un court pétiole sont sur de courts rameaux épineux. Les nouvelles pousses sont rougeâtres et les feuilles d’un bronze cuivrées sont repliées en forme de cuillère.

Origine : Japon.
Culture : Soleil à mi-ombre.
pH : tous types de sol, préférence sol humifère et fertile,
T° mini : - 15°C. Bonne tolérance à la pollution.

Maladies / Parasites : Feu bactérien, rouille, oïdium, pucerons, cochenilles, chancre, tavelure, entomosporiose, moniliose, chlorose, larves de lépidoptères.





Les fruits sont des faux-fruits pommacés.
Petits fruits (3-4 cm) aromatiques comestibles virant au jaune-vert l’automne, très odorant comme des coings. Ils ont une allure de petite pomme type reinette. De saveur un peu aigre et amère crue, ils sont cependant très parfumées et comestibles une fois cuits.
Au japon, ils sont appelés kusaboke (coings japonais). Au japon et en Chine, on en tire du vin. On l’utilise aussi pour parfumer une pièce, la parfumerie l’a même utilisé pour sa ressemblance avec l’essence d’ylang-ylang (Cananga odorata).
Dans les pays baltes, il est cultivé pour ses fruits. En Lettonie, les premières plantations importantes datent de 1970. En 1993, les plantations couvraient 300 ha, avec une production moyenne de 12-15 t/ha. La Lituanie possède aussi quelques exploitations arboricoles. La récolte se fait après les gelées, on les prépare cuits pour faire confitures, gelées, marmelades, sirops, vin, bombons, pâte de fruit ou encore liqueurs. (Cf. https://hort.purdue.edu/newcrop/ncnu02/v5-385.html)
Pâte de coings japonais

Étymologie : Le nom de genre vient du latin « cornus » qui signifie corne, bois faisant référence à son bois dense et du nom spécifique « mas » pour mâle.
Autres noms communs : corbier, cornier, fuselier.
Famille : Cornacées

Type de végétal : Arbre monoïque buissonant et étalé au tronc assez court et à l’écorce brune très fissurée en vieillissant. Les jeunes rameaux sont pubescents, quadrangulaires d’un brun verdâtre.
Taille maxi : 11 m.

Floraison : Février-mars, avant les feuilles, ombelles de 10-25 petites fleurs jaunes hermaphrodites (5 à 10 mm), parfumées, nectarifères et mellifères. Fleur sur un pédoncule poilue, 4 pétales, 4 étamines à anthères doubles disposées en quinconce.
Feuillage : Caduc, vert soutenu, nervuré : longitudinalement arqué et fortement marqué d’un vert foncé virant au rouge pourpre en automne. Feuilles (4-10 cm) opposées, ovales à oblongues acuminées.

Origine : Centre et sud de l’Europe, Asie centrale.
Culture : Soleil, mi-ombre.
pH : tous types de sol mais plutôt calcaire, fertile et humide,
T° mini : - 40°C.

Maladies / Parasites : lapins, cervidés, cochenille, oïdium.



Les fruits (1,5 à 2 cm) sont des petites drupes charnues oblongues contenant un noyau. Elles sont d’un rouge écarlate à rouge rubis foncé vers la fin de l’été.
De saveur acidulée (mais un peu âpres et amers jeunes), mélange entre la canneberge et la cerise griotte, les cornouilles sont convoitées par les oiseaux, les rongeurs, les sangliers qui assurent la dispersion des graines. Blettes (en octobre), la pulpe est alors plus sucrée.
En France et en Turquie, utilisation pour teinture jaune et rouge.
En Europe centrale (Arménie, Turquie, Ukraine), le cornouiller est cultivé comme arbre fruitier pour ses « kizilcik » qui sont ensuite vendues fraîches ou séchées pour confiture, compote, gelée, marmelade, clafouti, pâte de fruits, sauce (accompagne la dinde de la Thanksgiving), soupe (en Turquie, soupe au tarhana), sirop (goût de grenadine), jus de fruit, vin (en Arménie) et liqueur.
Localement, ses graines sont torréfiés comme le café et les fruits jeunes sont mis en saumure comme les olives.

Étymologie : Son nom générique viendrait d’un mot arabe qui désignerait les fruits et « darwinii » en souvenir du naturaliste Charles Darwin (1809-1882) qui le découvrit au cours de son voyage sur le Beagle, lors de ses relevés en Patagonie. 
Autres noms communs : Vinettier de Darwin
Famille : Berbéridacées

Type de végétal : Arbuste buissonnant ramifié, étalé et arqué. Courtes épines (5 mm) regroupées par 3-5 ou 8. Ecorce d’un brun rougeâtre.
Taille maxi : 3 m.

Floraison : En avril, mai et fin automne, nombreuses petites fleurs (10 à 30) jaune orangé réunies en grappe (4-10 cm) pendantes à pédoncules rougeâtre. Fleurs hermaphrodites, nectarifères. Boutons floraux légèrement rougeâtre.
Feuillage : Persistant, coriace, vert foncé brillant au revers plus clair. ¨Petites feuilles sessiles, cunéiformes à marge plus claire irrégulièrement dentée et épineuse. Apex trifurqué.

Origine : Sud de l’Argentine et au Chili dans les Andes (Patagonie).
Culture : Soleil ou Mi-ombre.
pH : tous types de sol mais préférence sol acide, humifère et frais,
T° mini : - 15°C. Supporte le vent et les embruns. Peu sensible à la pollution atmosphérique.

Maladies / Parasites : pucerons, rouille, oïdium



Les fruits sont des petites baies mucronées, ovoïdes, charnues d’environ 8 mm d’un bleu pruineux, virant au pourpre à maturité.
Comestibles à saveur très acide mais à la cuisson, ils sont très bons possibilité de les confectionner en confiture, compote ou sauce acidulée à l’instar de notre épine-vinette locale : Berberis vulgaris.
Avant leur maturité, les baies sont légèrement toxiques car elles contiennent de la berbérine.

Étymologie : Le genre est dédié à William Leycester, magistrat de la cour principale du bengale et son nom spécifique en latin « formosa » veut dire fort belle, élégante. « aux faisans » pour nous indiquer que ces oiseaux apprécient ses fruits.
Autres noms communs : Leceyster élégant, chèvrefeuille de l’Himalaya.
Famille : Caprifoliacées.

Type de végétal : Arbuste à ramification basse à touffe érigée et à port souple. Les tiges creuses et dressées bambousiformes d’un très beau vert céladon sont décoratives à la mauvaise saison. Les tiges portent des nœuds bien marqués d’où partent les tiges secondaires.
Taille maxi : 5 m.

Floraison : En été, longues grappes axillaires, pedantes de fleurs hermaphrodites nectarifères. Fleurs blanc-rose à corolle tubulaire à 5 lobes, enchâssées dans des bractées acuminées pourpres. Calice à 5 sépales disposés en quinconce avec les lobes de la corolle, 5 étamines aux anthères doubles, ovaire infère. Les boutons floraux sont maculés de pourpre
Feuillage : Semi-persistant, vert jade à reflets bleutés, flamboyant à l’automne virant au jaune orange. Longues (15 cm) et étroites feuilles opposées, acuminées, ovales à cordiformes au court pétiole pourpré.


Origine : Dans la chaîne de l’Himalaya.
Culture : Soleil ou mi-ombre,
pH : tous types de sol, substrat bien drainé,
T° mini : - 20°C. Supporte les vents forts.

Maladies / Parasites : Aucun a priori



La fructification est sous la forme de longues grappes de baies globuleuses d’un rouge pourpré très foncé particulièrement appréciées des oiseaux.
Les baies, contenant plusieurs graines, sont comestibles et ont à maturité (lorsqu’elles ont une couleur brun foncé et sont molles entre les doigts) une saveur sucrée et caramélisée légèrement brûlée. Ce goût se marie bien avec des saveurs vanillées, en préparation de desserts notamment. Les jeunes baies ont un goût peu agréable : pimenté et amer.
La cueillette peut commencer fin août et se poursuit jusqu’en octobre, les fruits doivent être consommé le jour même.
On peut également préparer les baies en confiture ou en compote associées avec d’autres fruits.
En mélange, avec des framboises

Arbre aux fraises

Étymologie : Arbutus vient du latin « arbustum » désignant un arbuste et « unedo » vient du latin « unum » et « edo » qui signifie « j’en mange un », faisant référence au fait que consommée en grande quantité, l’arbouse est purgative.
Autres noms communs : Arbousier, arbre à fraises, olonier, frôle
Famille : Ericacées.

Type de végétal : Arbuste buissonnant à port dressé et tronc court avec de nombreuses branches tortueuses ascendantes. Ecorce rouge, écailleuse gris-brun s’exfoliant légèrement.
Taille maxi : 10 m. Arbuste pouvant être centenaire.

Floraison : A l’automne, en grappes terminales, retombantes. Petites fleurs blanches souvent teintées de rose ou de verdâtre à la base, hermaphrodites, nectarifères et mellifères. Fleur en grelots renflés au col resserré. Une fois éclosent, les clochettes tombent rapidement mais même à terre, elles continuent à être butinées. Particularité, les nouvelles fleurs apparaissent lorsque les fruits de l’année précédente finissent de mûrir.
Feuillage : Feuillage dense, persistant, coriace sur des tiges rougeâtres. Feuille coriace, brillante, vert foncé au revers plus clair, elliptiques et acuminées. Elles sont alternes, dentées sur de courts pétioles roses. La nervure centrale est plus claire.


Origine : Europe méridionale en zone tempérée marin, Afrique du nord, Asie occidentale.
Culture : Soleil,
pH : tous types de sol, de préférence acide, riche et bien drainé,
T° mini : - 15°C. Tolère le vent, les embruns et la sécheresse. Racines avec mycorhizes éricoïdes profitables.

Maladies / Parasites : Nymphale de l’arbousier, pucerons.




Les fruits, de 1 à 2 cm de diamètre, sont des baies charnues globuleuses au pourtour verruqueux (petites proéminences pyramidales contenant de minuscules graines). Les baies passent du vert au jaune, puis rouge-orangé à l’écarlate à maturité. La baie se récolte entre novembre et février, souvent meilleur avant maturité totale quand elle est encore de couleur orange.
Les arbouses selon la maturité sont légèrement farineuses et/ou granuleuses (petites concrétions comme certaines poires), à la saveur acidulée, sucrée et aromatique. Elles se consomment crues sans excès ou cuites après récolte sous forme de confiture, marmelade, gelée, gâteau et pâtes de fruit. Elles entrent dans la confection de vins, liqueurs ou d’eau de vie digestive. En Espagne, on prépare des sorbets et on en distille une eau de vie après fermentation. En Corse, l’arbouse aromatise la bière corse Torra blonde et une eau de vie portugaise Medronho. Le ledounat est une liqueur pétillante à base d’arbouses que l’on trouvait dans le bassin d’Arcachon vers 1865.
L’arbouse est riche en vitamine C, sucres simples (saccharose, sucre interverti) et en acide malique, les graines contiennent une huile grasse.

Étymologie : Cercis : du grec 'kerkis', nom de la navette du tisserand, allusion à la forme de la gousse.
Siliqua : en latin (silique, gousse).
Autres noms communs : Arbre de Judas, Gaînier commun, Génisté, Bouton rouge, Saougras.
Famille : Fabacées (Papilionacées, Légumineuses)


Type de végétal : Arbre caduc à port étalé, irrégulier à l’écorce noirâtre gerçurée.
Taille maxi : 10 m.

Floraison : En mars – avril - mai. Fleur rose vif pédicellée papilionacée formées de 5 pétales inégaux (6-11 cm) en racème hermaphrodite entomogame. Les Fleurs parfumées et méllifères poussent directement sur les branches et sur le tronc (cauliflorie).
Feuillage : feuilles caduques bronze puis de couleur vert-bleu au revers glauque en forme de cœur qui apparaissent après les fleurs.


Origine : Bassin méditerranéen, Sud de l'Europe, Ouest de l'Asie.
Culture : au soleil, à l’abri du vent,
pH : tous types de sol mais préférence pour calcaire, sol drainant,
T° mini : - 10°C, pas besoin d’engrais azotés de part ses nodules typiques des Fabacées. Tolère la pollution atmosphérique et les embruns.

Maladies / Parasites : cochenilles, psylle, anthracnoce, maladie du corail. 










Le fruit est une gousse brun rouge, plate, pendante, oblongue et rétrécie aux deux extrémités. Il reste sur l’arbre tout l’hiver, ce qui attire les oiseaux (dont les mésanges). Les fruits de 7 à 10 cm (cueillis en juillet - août) peuvent être utilisés comme légume et consommés cuits. Encore verts, jeunes et tendres, ils peuvent être mangés crus en salade.
Ils sont particulièrement appréciés des grecs et des turcs (Cf. « Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques » de F. Couplan)
Jeunes gousses sur le marché en Grèce
Autres parties utilisées : fleurs (à saveur acidulée. Utilisées en gelée, beignet, crues en salade, bourgeons floraux dans vinaigre ou cidre).

Étymologie : Le nom de genre vient du grec « hippos » (cheval) et « phaôs » (reluire) du fait que dans Grèce antique, on utilisait les rameaux pour nourrir les chevaux et leur donné un poil lustré et luisant. « rhamnoides » pour indiquer sa ressemblance avec le nerprun.
Autres noms communs : Argousier faux nerprun, argouset, baie aux faisans, bourdaine marine, épine marante, griset faux-nerprun, olive du nord, olive ou ananas de Sibérie, saule épineux, argase, grisset.
Famille : Eleagnacées

Type de végétal : Arbre dioïque épineux à port très ramifié, dense et évasé. Ecorce lisse brun rouge.
Taille maxi : 15 m.

Floraison : En mars-avril, avant l’apparition du feuillage, grappes d’insignifiantes petites fleurs axillaires jaune pâle verdâtre pour les femelles et marron pour les mâles.
Feuillage : Caduc, glabre, , vert foncé au revers argenté. Fines petites feuilles alternes (2-6 cm), étroites à une seule nervure, lancéolées à court pétiole.

Origine : Asie centrale et occidentale (dont Himalaya), Europe centrale et septentrionale.
Culture : Soleil.
pH : tous types de sol, préférence basique, minéral, drainant et assez pauvre,
T° mini : - 30°C. Supporte la pollution atmosphérique, le vent, les embruns et la sécheresse.
Maladies / Parasites : cochenilles.



Les fruits, en début d’automne, sont complexes : fausses drupes ovoïdes (6-8 mm) jaune à jaune orangée à maturité, formés d’un akène entouré d’une partie charnue issue de la transformation du réceptacle floral. Ils sont pourvus d’un noyau dur ovoïde contenant une graine. Très décoratif, ils peuvent rester en place tout l’hiver, ce qui est profitable pour les animaux.
Les fruits globuleux traditionnellement sont utilisés pour confectionner confitures, compotes, sorbets, gelées, jus, sirops, boissons alcoolisés, vinaigre ou bombons fourrés, barres de céréales, chocolats.
Crue, l’arbouse est généralement trop acide pour être consommée telle quelles, malgré sa saveur aromatique très agréable.
Dans les Alpes, nombre de producteurs en fabriquent des spécialités locales (dont des pâtes de fruits).
Les argouses sont riches en sucres, vitamines B, E, C (30 x plus que l’orange, 5 x kiwi) et E (anti-oxydant), provitamines A.
Durant les jeux olympiques de Séoul, le jus d’argousier était la boisson officielle des athlètes chinois. Il faut préciser qu’en Asie, plus de 200 produits alimentaires ou médicinaux sont fabriquées à partir de l’argousier.

Étymologie : Le genre vient du grec « melanos » signifiant noir et « karpos » pour fruit. 
Autres noms communs : Aronie à fruits noires, gueule noire, aronée noire
Famille : Rosacées

Type de végétal : Arbuste buissonnant dense et étalé. Ecorce lisse d’un brun rougeâtre. Système racinaire fibreux peu profond mais drageonnant.
Taille maxi : 3 m

Floraison : D’avril à mai, belles floraison blanche en corymbes lâches (de 10 à 25) sur de courts pédoncules duveteux. Fleurs à 5 pétales arrondis et pourvues de nombreuses étamines. Le calice est duveteux.
Feuillage : caduc, brillant, vert clair à vert foncé prenant une coloration automnale flamboyante. Feuilles alternes, simples, ovales à obovales à marge finement denté et légèrement rougeâtre sur pétiole très court.

Origine : Canada et nord-est des Etats-Unis dans les forêts
Culture : Soleil ou mi-ombre,
pH : tous types de sol mais préférence sol acide, humifères et humides,
T° mini : - 30°C. Tolère la pollution atmosphérique.

Maladies / Parasites : Rouille, tenthrède du poirier (Caliroa cerasi), larve de la mouche du bleuet (Rhagoletis mendax)



Les fruits sont des petites drupes (baies) brillantes, globuleuses vert pourpré virant à maturité au noir violacé en fin d’été. Ils sont groupés en bouquets retombants. Les pédoncules virent progressivement au rouge foncé. Fructification persistante une bonne partie de l’hiver mais elle est convoitée par les oiseaux et les rongeurs.
La saveur est aigrelette et astringente mais bien mûr (octobre – 80-90 jours pour mûrir), le fruit est proche du cassis.
Largement consommée par les amérindiens qui les intègrent au pemmican traditionnel , les aronies sont, depuis le début du XXème siècle, intensivement cultivés aux Amériques à raison d’un rendement pouvant atteindre 10 t/ha. On commercialise le jus de fruit pur ou mélangé à d’autres (citron et cannelle), et on confectionne des confitures ou gelées, sorbets, vinaigre, boissons fermentées, vins et liqueurs, thé aromatisé. Vendu aussi pour être employé comme colorant alimentaire mais aussi pour modifier la couleur des vins, augmenter leur teneur en sucre et en tanins. Depuis quelques années, on le trouve en compléments alimentaires car il serait pauvre en calories et en glucides. En cuisine, comme l’airelle, l’aronie en sauce accompagne bien les viandes et gibiers. Ce jus est très riche en minéraux, en vitamines (C, B2, B6, PP), antioxydants, anthocyanines, flavonoïdes et polyphénols et sorbitols. Dans les pays de l’est, l’aronie est considéré comme une panacée. Des études ont mis en valeur ses propriétés astringentes, diurétiques, protectrices anti-oxydantes et tonicardiaques pouvant être utilisées préventivement pour certains troubles cardiovasculaires et la maladie d’Alzheimer.

Étymologie : ginkgo vient de l'ancienne lecture japonaise ginkyō du mot chinois yínxìng signifiant « abricot d’argent ». L'épithète spécifique biloba fait référence à la forme caractéristique des feuilles, fendues en deux lobes.
Le nom d’« arbre aux quarante écus » vient du fait que le botaniste français M. de Pétigny a acheté, en 1788, 5 plants de ginkgo à un botaniste anglais pour la somme considérable de 25 guinées, soit 40 écus chaque pied.
Autres noms communs : Abricotier d’argent.
Famille : Ginkgoacées

Type de végétal : Arbre caduc en colonne puis à port étalé, Ecorce brune grise, d’abord lisse puis craquelée et fissurée.
Taille maxi : 30 m. Durée de vie : entre 2000 et 4000 ans.

Floraison : Arbre dioïque dont les fleurs jaunes sont, pour les mâles, regroupées en chatons qui portent de nombreuses étamines produisant énormément de pollen. Les femelles longuement pédonculées poussent à l’aisselle de bractées squamiformes généralement par deux, dont une avorte presque tout le temps.
Feuillage : feuilles caduques de couleur vert prenant une teinte jaune doré en automne. Elles sont divisées en 2 lobes jeunes et prennent ensuite la forme d’un éventail.


Origine : Chine
Culture : au soleil,
pH : tous types de sol, mais préférence pour argilo-sableux, sol drainant,
T° mini : - 15°C. Supporte bien la pollution atmosphérique.

Maladies /Parasites : Aucun, très résistant.



Le Ginkgo biloba est rangé dans l'embranchement des Ginkgophytes ou des Préspermaphytes, il ne possède pas de graines mais des ovules. Un ovule fécondé par le pollen d’un ginkgo mâle germera immédiatement, donnant naissance à une jeune pousse, généralement située au pied du plant mère. L'ovule est couvert d'un tégument de couleur jaune-verdâtre, charnu extérieurement et coriace intérieurement, ce qui fait qu'on confond souvent cet ovule avec une drupe. L'ovule mesure de 2 à 3 cm de diamètre. Avant l'automne, il est lisse et attirant mais toxique, notamment la partie charnue du tégument, car elle contient de l'acide butanoïque. Ce dernier est à l'origine de l'odeur nauséabonde que dégage l'ovule à l'automne lorsqu'il commence à se rider.
L’ovule est quant à lui comestible, son goût rappelle celui de la châtaigne, du pignon et de la pomme de terre. Il se mange cru ou rôti. Les japonais le consomment en accompagnement du poisson, en font des conserves et il entre dans la composition du chawanmushi . Les graines sont grillées : «Pa-Kewo» et remplacent au Japon les pistaches, et traditionnellement la coutume veut qu’elles soient offertes lors de la cérémonie du mariage, elles sont teintes en rouge pour l’occasion : «Hsi-Huo» et sont considérées comme aphrodisiaques.
Autrefois, au Japon, les ovules écrasés et broyés entraient dans la fabrication d’un savon astringent.

Étymologie : Le nom vient du gaulois amelanco qui désigne l’amélanche, issu du gaulois aball-inca qui signifie petite pomme. « canadensis » pour son origine géographique : le Canada.
Autres noms communs : amélavier, amélanquier, berlette, arbre aux oiseaux.
Famille : Rosacées

Type de végétal : Arbuste drageonnant érigé et évasé souvent à plusieurs troncs. Cime arrondie. Ecorce d’un gris argenté se fissurant longitudinalement avec le temps et marquée à certains endroits par des lenticelles horizontales.
Taille maxi : 5 m.

Floraison : En avril, abondante floraison blanche parfumée (vanille), nectarifère. En racèmes de fleurs à 5 longs pétales obovales, étroits, dans un calice vert acide à 5 lobes. Fleur hermaphrodite blanc pur avec base marquée de jaune. Bouquet d’étamines saillantes jaune. Boutons floraux lavés de rose.
Feuillage : Caduc, coriace, vert moyen, revers plus clair. Feuilles de 5 cm ovales, dentées et duveteuses devenant rouge feu à l’automne. Jeunes feuilles pubescentes, cuivrés à la naissance. Bourgeons foliaires pourprés.


Origine : Canada et est des Etats-Unis.
Culture : Soleil ou mi-ombre,
pH : tous types de sol, substrat profond, frais et humifère,
T° mini : - 35°C. Bonne résistance à la pollution atmosphérique mais sensible à la sécheresse et au vent.

Maladies / Parasites : Feu bactérien, bactérie : Erwinia amylovora


Les fruits sont des piridions qui ressemblent à des baies de la taille d’un petit pois. Ils sont décaloculaires (à dix loges) par l’établissement de fausses cloisons. Le fruit contient une à deux graines réniforme d’un ocre-brun foncé au tégument assez coriace. Les amélanches sont globuleuses, de couleur rouge puis pourpre noirâtre, rondes et sucrées convoitées par les oiseaux et petits rongeurs. Elles sont surmontées par les 5 petites dents persistantes du calice. Au Canada, elles sont appelées petites poires mais aussi « baies de Saskatoon », de la langue Cri, langue amérindienne la plus parlée au Canada.
La culture est facile puisque l’amélanchier, vigoureux et rustique, est épargné par la plupart des parasites. En Angleterre, il est notamment cultivé à des fins commerciales. La récolte peut se faire à partir de la mi-juillet. Les fruits sont comestibles crus ou cuits. Frais, ils sont juteux avec une agréable saveur acidulée, aromatique et sucrée mais sont le plus souvent appréciés en confiture, clafouti, tarte. Les indiens d’Amérique les consommaient avec la viande de bison. En séchant sur l’arbuste ou après la cueillette, leur goût sucré s’accentue et rappellent étonnamment les raisins secs et l’amande. On peut également élaborer des jus de fruits et du vin. L’amélanche est très nutritive et se conserve facilement. Les fruits sont riches en sucres simples, en vitamines C et B, en antocyane, en anti-oxydant, en carotène et en oligo-éléments.

Mastiquer trop de pépins pourrait être dangereux à cause de l’acide cyanhydrique (comme pour les pépins de pomme et de poire).

Étymologie : Le genre vient de Charles Plumier en mémoire du médecin botaniste bavarois Léonhart Fuchs (1501-1566) et « magellanica » de son origine : le détroit de Magellan. 
Autres noms communs : Chilco
Famille : Onagracées

Type de végétal : Arbrisseau buissonnant compact, étalé et très ramifié.
Taille maxi : 2 m.

Floraison : Fin printemps, été en forme de clochettes. Portée par un long pédoncule rougeâtre, la fleur est composée d’un calice charnu à 5 sépales rouges effilés en pointe, de 5 pétales violets plus courts et de 8 étamines, avec au centre un long style formé de 4 lobes.
Feuillage : Semi-persistant. Vert moyen au revers plus clair. Feuilles ovales à lancéolées, à marge irrégulièrement dentelée au pétiole rougeâtre.

Origine : Extrême sud du Chili et de l’Argentine jusqu’à la terre de feu, en zone tempéré humide.
Culture : Mi-ombre, ombre.
pH : tous types de sol mais préférence sol acide, humifère et fertile,
T° mini : - 15°C. Craint le vent.

Maladies / Parasites : Aculops fuchsiae (Galle du fuchsia, petit acarien jaune américain présent en France depuis les années 2000), oïdium, rouille, perce-oreilles, pucerons, araignées rouges, aleurodes, pourriture grise.



Les fruits sont des baies ovoïdes virant au rouge violacé à maturité.
Baies comestibles, juteuses et sucrées, mais un peu douces car peu acides : elles sont consommées le plus souvent cuites, en confiture agrémentée d’épices ou de zeste d’agrumes par exemple. La pulpe est très colorée et la texture agréable, mais il manque de saveur (peut être une note de muscade), bien que certaines variétés hybrides à gros fruits soient plus parfumées

Étymologie : Elaeagnus vient du grec « elaea » (l’olivier) et « gnos » (sacré). Son nom spécifique vient du latin: multiflora pour multiflore.
Autres noms communs : Goumy du Japon, natsugumi
Famille : Elaegnacées

Type de végétal : Arbuste buissonnant à port étalé. Ecorce rugueuse d’un brun foncé rougeâtre fissurée longitudinalement, se desquamant en fines lanières.
Taille maxi : 4 m.

Floraison : En avril, mai floraison blanche crème parfumée, nectarifère en denses bouquets axillaires de petites fleurs hermaphrodites, pendantes en forme de clochette étoilée à quatre tépales et calice tubulaire à lobes aigus.

Feuillage : feuilles semi-persistantes de couleur vert acide (jeunes feuilles) à vert moyen ponctué de petits points plus clair, au revers plus vert écailleux, argentées. Feuilles alternes ondulées, ovales à elliptiques à marge plus claire, sur des tiges écailleuses d’un brun rougeâtre.


Origine : Asie du sud-est (Japon, Corée du nord, Chine) prospérant dans les forêts claires.
Culture : Soleil,
pH : tous types de sol, de préférence léger à tendance sablonneuse, bien drainé, aéré et pas trop riche, son système racinaire, fibreux de surface, est pourvu de nodules fixateurs d’azote.
T° mini : - 25°C. Tolère la pollution atmosphérique, le vent, les embruns et la sécheresse
.
Maladies / Parasites : pucerons, chlorose en terrain calcaire


Les fruits sont des petites drupes ovoïdes (1 à 2 cm), charnu légèrement translucides et recouverts de petites pustules, virant progressivement à l’orange, rouge orangé puis rouge cerise. Ils sont portés par un long pédoncule. La graine (akène) est fibreuse à facettes. Les fruits sont convoités par les oiseaux et les animaux sauvages. On peut les ramasser en été : courant juillet – août. Sa chair est juteuse, légèrement sucrée, astringente et très acide. Le fruit doit être cueilli parfaitement mûr (souple au toucher) puis rapidement cuisiné car il a tendance à s’abîmer très vite.
Le Goumi est cultivé au Japon. Il est autofertile mais produit des fruits en plus grosse quantité si on l’associe à une autre variété. Les drupes sont riches en vitamines A, C, E, flavonoïdes et lycopène (antioxydant) mais dépourvues de pectine. Elles s’utilisent pour confectionner jus, sirop, confiture, sorbet, gelée, compote et pâte de fruit. Les japonais fabriquent un vin nommé Gumishu et d’autres boissons alcoolisés.
Des études scientifiques ont indiqué que le fruit du goumi aurait une action bénéfique contre le cancer du côlon. Dans la pharmacopée chinoises, les fruits sont réputés diminuer le taux de cholestérol et traiter les diarrhées.